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Bien-être animal
Le texte donne l’autorisation aux associations de défense des animaux de se constituer partie civile. De plus, le délit de maltraitance est étendu aux entreprises de transport d’animaux vivants et aux abattoirs. Les sanctions sont doublées et passent à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende. Enfin, les personnes qui dénoncent des mauvais traitements peuvent bénéficier des dispositions relatives aux lanceurs d’alerte.
Toutefois, l’installation de la vidéosurveillance dans les abattoirs, promise par le précédent gouvernement et jamais mise en application, n’est pas retenue.
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Usage des produits phytosanitaires
La loi souhaite éviter toute incitation commerciale pouvant conduire à l’utilisation inappropriée des produits phytosanitaires. Les rabais, remises et ristournes seront donc interdits dans les contrats de vente (sauf pour les produits de biocontrôle), sous peine d’une amende pouvant atteindre 75 000 euros. Elle donne au gouvernement la possibilité de légiférer par ordonnance, dans un délai de six mois, afin de séparer l’activité de conseil et de vente des produits phytosanitaires. Une séparation capitalistique des deux activités sera imposée. Le dispositif de certificat d’économie de produits phytosanitaires mis en place par le précédent gouvernement sera pérennisé, avec un nouveau calendrier.
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Restauration collective et gaspillage
Le texte évoque l’amélioration de la qualité des repas dans la restauration collective. L’objectif politique annoncé est d’atteindre 50 % de produits bio, locaux ou sous signe de qualité d’ici à 2022. Un objectif qui ne sera pas inscrit dans la loi, mais fixé par décret en Conseil d’Etat. La notion de produits locaux n’existant pas dans le code des marchés publics, elle est remplacée par celle du coût du cycle de vie. (…)
LE CONSEIL D’ÉTAT ANNULE UN ARRÊTÉ INTERDISANT LA REPRODUCTION DES DAUPHINS EN CAPTIVITÉ
La plus haute juridiction administrative française, le Conseil d’État, a annulé ce lundi un arrêté ministériel interdisant la reproduction des dauphins en captivité, comme le demandaient trois parcs marins dont le Marineland d’Antibes, sur la riviera française. Le conseil d’État a jugé que l’arrêté signé en mai par l’ex-ministre socialiste de l’Environnement Ségolène Royal avait « été pris au terme d’une procédure irrégulière ».
(…) Le Conseil d’État a relevé que lors des premières consultations, du conseil national de la protection de la nature notamment, « l’interdiction ne s’appliquait qu’aux orques » et avait ensuite été élargie à tous les grands dauphins, sans nouvelle consultation.
Pour l’instance, la version du texte « finalement adoptée constituait une question nouvelle » et aurait dû faire l’objet de nouvelles consultations. Le Conseil d’État relève que l’interdiction « menace la pérennité » des parcs animaliers et juge, « compte tenu de l’importance et de l’ampleur des changements apportés au projet soumis à la consultation du public », que « les modifications apportées à l’arrêté dénaturent le projet soumis à consultation publique« . « Une nouvelle consultation était donc requise », conclut la plus haute juridiction administrative.
TOROS : FRANCE ET ESPAGNE S’UNISSENT
L’Union des villes taurines de France et son homologue espagnole se sont réunis à Madrid pour renforcer la culture taurine
Une volonté politique partagée
L’Union des villes taurines de France (UVTF) actuellement présidée par le Bayonnais Yves Ugalde et l’Observatoire national des cultures taurines (ONCT) présidé par André Viard